Carte postale du Royaume-Uni – 2011
Ben Nevis…
pourquoi certains d’entre nous n’avons pas atteint le sommet: la véritable histoire
Comme nous approchions de Fort William dans l’espoir de conquérir Ben Nevis, nous avons compris que nous avions très peu de temps, puisque le président Obama avait besoin de nous pour planifier son séjour en Angleterre. J’ai dû faire quelques appels pour tout planifier…
Yvon s’est mis de la partie puisque toute aide était désespérément requise – planning, lecture de cartes géographiques.
Nous devions décider s’il devait se rendre à Glasgow,
et risquer une rencontre impromptue avec Nessie…
On s’est même demandé s’il ne lui passerait pas par la tête d’escalader Ben Nevis, mais comme notre périple nous le fera comprendre, on ne sait jamais à quoi s’attendre sur la montagne.
Ou bien visiter Édimbourg, une très jolie ville. Mais la reine se trouvait à Londres, puisqu’un membre de la monarchie occupait le palais d’Holyrood.
Ou utiliser l’immeuble du tout nouveau parlement pour y gérer ses affaires.
Ou encore se joindre à Édith et moi au sommet du siège d’Arthur – imposante butte dont la base touche les terres royales.
Ou prendre une pinte…
Ou assister à un dîner sur le Britannia…
Ou encore, visiter Durham…
Même, visiter l’école d’Harry Potter … (Alnwick)
Et pourquoi pas York?
Londres semblait cependant plus pratique d’un point de vue sécurité.
Et puis, à Londres, on trouve moult attractions…
Pour n’en nommer que quelques-uns, le British Museum avec ses sarcophages, ses sculptures géantes …
La tour de Londres, son histoire, ses prisonniers …
Les jardins, les plus anciens comme le monument à la mémoire de Lady Di …
Et tandis que la plupart d’entre nous travaillions à organiser M. Président, René flirtait avec ses amis imaginaires au musée de Madame Tussaud.
Donc, comme nous fûmes très occupés, il ne restait que quelques heures pour l’ascension de Ben Nevis. Tous n’étions pas assez rapide pour respecter la contrainte de temps. La combinaison de vents forts, de pluie et les millions de marches/roches a rendu la randonné plutôt déplaisante.
Édith, René et moi avons rebroussé chemin (nous étions environ à 1,200 mètres, et le point le plus haut se trouve à 1,344 mètres, mais nous étions complètement trempés). Après avoir réussi l’ascension du Kilimandjaro par la route la plus rapide, mais dont le taux de réussite est le plus bas, nous abordions Ben Nevis tellement confiants que la nature a décidé que nous méritions une leçon. Si près du sommet, nous étions transis mais il nous restait juste assez de jugement pour choisir de rentrer en sécurité.
Mais certains d’entre nous se sont rendus au sommet: Julie (#1), Yvon (#2) et Simon (#3).
Après tous ces efforts, nous avons tous bien mérité une bière (ou deux…)
Toute cette activité qu’on arrosait consciencieusement de bière nous a maintenu dans une excellente forme.
Les nombreux déplacements en train nous ont permis de peaufiner l’agenda de Monsieur Président, que nous avons retrouvé à Londres.
Et puis comme nous redescendions la mythique montagne, on nous a raconté l’aventure d’un groupe de personnes qui ont mis en pièce une Ford T, ont monté les pièces au sommet du Ben Nevis. J’ai vu la photo – ils l’ont fait!