Carte postale du Népal : camp de base de l’Everest – 2010

Katmandou

 

 

Dans le taxi menant de l’aéroport à notre hôtel (hôtel Shanker, un palace) nous constatons que notre tout premier défi consistera à traverser la rue entre les automobiles, les camions, les tuk-tuk, bicyclettes, vaches, piétons, chiens, etc. Hom, notre guide venu à notre rencontre suggéra l’utilisation des mains pour arrêter la circulation. Cela fonctionne … mais pas toujours.

 

La pollution est irritante. Même s’il existe des règlements sur l’inspection des systèmes anti-pollution des véhicules, il semble qu’un pot-de-vin aide parfois à obtenir l’attestation.

 

On nous a dit que Katmandu était une mini ville Indienne. Malgré le manque d’électricité, nous nous sommes sentis en sécurité à marcher dans les rues le soir.

 

En fait, le plus dangereux était de figurer où on allait poser le pied (okay, j’admets que quand on n’y voit rien et que les trottoirs sont endommagés, les « gougounes » ne sont pas les chaussures les plus appropriées)… et bien entendu… traverser la rue.

 

On a réussi à visiter Durbar square 2 rues à la fois. Il semble si aisé de se perdre dans les rues de Katmandu – les rues se ressemblent toutes, et on a vu très peu d’écriteau indiquant le nom des rues.

 

Il y a des chiens partout. Ils dorment partout durant le jour, même en plein milieu des trottoirs.

 

J’ai presque fait l’acquisition de bols chantants dans Thamel (lieu de réunion des « hippies » dans les années ’60, maintenant converti en aire commerciale). Mais Chet (de l’agence de voyage) nous a plutôt recommandé de les acheter dans Patan, ce secteur étant reconnu pour la fabrication d’objets de métal.

 

Dès notre arrivée, Hom nous a conduit à l’agence de voyage, où Chet nous a courtoisement expliqué chacune des étapes du trek. Non seulement combattions-nous la différence de fuseau horaire (10.75 heures), mais cela nous avait pris 36 heures pour nous rendre au Népal (dont 2 heures sans passeport aux Indes – une autre histoire).

 

Nous luttions donc contre le sommeil. Nous étions au Népal, nos valises étaient ailleurs, Chet nous a donc suggéré de partir le surlendemain, il avait pleine confiance que nos bagages allaient apparaître. Je n’en étais pas si sûre, mais au moins, j’avais voyagé avec mes bottes, et tout le reste, on pouvait le trouver sur place. Je ne m’en souciais guère. René quant à lui ne voulait pas voyager avec ses bottes. Il a fini par être beaucoup plus confortable que moi.

 

 

 

Notre hotel à Kathmandu

 

 

Notre hôtel était tout simplement un palais. Même si nous ne sommes pas des adeptes de soleil excessif, nous avons profité de la piscine beaucoup plus que nous aurions pensé. Et… la bière Everest est très bonne, comparable à la Kilimandjaro en Tanzanie.

 

 

Vol vers Lukla (& aéroport de Lukla)

 

Je n’ai jamais de crainte de voler, puisque je suis convaincue que je mourrai très vieille, oubliée de tous ceux qui auraient pu avoir des vues sur mon héritage. Mais je dois cependant admettre que le vol sur Lukla était quelque chose. La piste d’atterrissage est très courte mais inclinée pour permettre aux avions de décélérer rapidement. Il arrive qu’ils perdent des avions de ci de là.

 

 

De Lukla à Phakding

 

 

La randonnée commence à Lukla, un village coloré où on peut trouver de tout pour le trek. L’industrie locale est clairement bâtie autour du tourisme de montagne. En fait, Edmund Hillary qui fut le premier à escalader le mont Everest en 1953 est très respecté pour l’impact que son expédition a eue sur le tourisme.

 

Après Lukla, il n’y a pas de route, par conséquent, pas d’automobile ni camion. Tout est transporté à dos de mulet, homme ou yak.

 

Au fil des ans, les moines ont sculpté des mantras dans les roches, et ce travail se trouve tout le long du chemin. On a aussi vu beaucoup de moulins à prière, les Tibétains croient que tourner les moulins dans lesquels sont inscrits des prières équivaut à les réciter.

 

Chaque opportunité de tourner une de ces roues peut aider à préserver l’harmonie dans tout et éviter les désastres naturels.

 

 

Monastère de Pema Chhloing

 

 

 

Depuis Lukla (2,840 m) on a marché par monts et par vaux jusqu’à Phakding (2,610m) ce qui nous a pris 3 heures. Ce fut une marche des plus agréables, le paysage enchanteur changeait constamment.

 

Cette courte marche jusqu’au monastère visait à nous tenir éveillé. À 1.5 heure de marche en montagne, on a pu visiter un monastère et sa salle de prières où sont conservés les livres sacrés de chacun des moines.

 

À ce point du voyage, nous ne souffrions plus tellement du décalage horaire, mais avions tout de même besoin d’un somme avant le souper, et puis nous étions au lit dès 7 hr PM.

 

 

De Phakding à Namche Bazaar et acclimatation

 

Le parcours jusqu’à Namche a été un peu plus long puisque cela nous a pris 6 heures pour aller de Phakding jusqu’à Namche. Juste avant Namche on a eu droit à un tronçon escarpé qui a pris 2.5 heures à escalader. Nous marchions très lentement de manière à économiser notre énergie. Cette manière de marcher nous aidera tout au long des 13 jours que durera la randonnée.

 

Cette journée-là, juste après le lunch, on a dû passer un troupeau d’ânes qui semblaient s’être donné le mot pour prendre une pause dans le sentier. Ces bêtes ne sont pas particulièrement coopératives, et on a dû les contourner, mais du côté opposé de la montagne. On s’est fait éventuellement avertir de ne jamais prendre de tels risques puisqu’un coup de sabot peut nous jeter en bas (ce que je ne croyais pas possible – de la part d’animaux si placides).

 

En chemin, Hom nous a parlé des drapeaux de prières, des moulins à prières, du bouddhisme (15% de la population) et de l’hindouisme (80% de la population du Népal). Jusque là, rien de comparable avec l’ascension du Kilimandjaro qui est une montagne grise.

 

Nous avons croisé plusieurs villages en chemin, des animaux, des enfants qui marchent des distances incroyables pour aller à l’école, et ces majestueuses montagnes tout autour. Les Himalaya sont spectaculaires.

 

Je me suis aussi fait des amis en chemin.

 

 

Journée d’acclimatation à Namche

 

 

Ce trek comprend 2 journées d’acclimatation. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, nous étions le 3ème jour de randonnée, je commençais un rhume et ressentais de la douleur à un mollet. L’idée était de monter aussi haut que nous allions dormir la nuit suivante. Comme ce n’était pas la grande forme, mais que j’avais tout de même bien mangé au déjeuner (2 oeufs + patates + 2 cafés) la marche a été difficile.

 

Cela nous a pris 1.5 heure pour grimper 300 mètres, on a pu voir la plus haute piste d’aviation au monde (oui, il semble qu’il y ait véritablement une piste qui porte le nom de « Aéroport de Namche (pas certaine du qualificatif « international »).

 

Si vous êtes curieux, voir:

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Syangboche_Airport

 

Nous avons par la suite escaladé un peu plus haut pour se rendre à l’hôtel Everest (3.880m), un hôtel japonais. C’est à ce moment que le sentier devint plus escarpé, d’un côté il y avait la montagne, de l’autre, le vide. Ce fut notre première vision du mont Everest. Majestueux.

 

Namche Bazaar est niché dans une vallée et a la forme d’un fer à cheval.

 

Un marché important a lieu à Namche certains jours. Les gens viennent du camp de base (2 jours de marche – solide) parce que c’est leur seule manière d’obtenir des denrées à meilleur prix que s’ils achetaient localement. Quand J’ai planifié le voyage, je ne pouvais pas trouver de date qui nous permette d’être à Namche un jour de marché. Par chance, sur le chemin du retour, le soir où nous devions dormir à Kenjoma, nous avons dormi à Namche, parce qu’apparemment, il n’y a rien à faire/voir à Kenjoma. Ce faisant, on a pu faire le tour du marché ce samedi matin ( je dois dire que tout au long du voyage, garder le compte des jours fut problématique).

 

En après-midi, après l’exercice d’acclimatation, après avoir tapé un somme (nécessaire à ce moment du trek), nous avons pris une marche à travers Namche et avons entendu des québécois parler. Trois hommes revenaient du camp de base (ce que j’avais deviné à la longueur de la barbe) Nous avons parlé quelques minutes.

 

Au retour à notre logis, un jeune homme nous aborda en français. Il nous avais entendu parler aux 3 hommes. Il nous a donné des nouvelles de notre club de hockey, les Canadiens (ce que j’aurais aimé éviter, mais bon).

 

 

 

De Namche Bazaar à Tyanboche

 

 

 

Ce fut une marche agréable. À travers la forêt de rhododendrons, nous avons marché 2.5 heures en descente (j’ai failli pleurer – chaque pas vers le bas représentait un pas vers le haut.. plus tard) le matin, et près de 2 heures en montant en après-midi. Ce n’était pas une marche très longue, mais nous avions tellement descendu, que la montée en après-midi fut pénible.

 

Comme nous descendions, nous avons croisé une personne … qui COURAIT…. C’est à ce moment que Hom nous a parlé du marathon de l’Everest. Chaque année, le 29 mai, date anniversaire de l’atteinte du sommet par Edmund Hillary, a lieu le marathon le plus haut au monde. Non seulement est-ce très haut, en plus, les coureurs doivent transporter leur eau dans un sentier très inégal. Pour népalais seulement.

 

Marathon Everest

 

 

À Tyanboche se trouve un important monastère bouddhiste que nous avons eu le plaisir de visiter. Cela fut probablement ma première expérience mystique. Comme je marchais pieds nus sur le sol froid du monastère, tandis que les moines priant à voie haute, j’ai senti que tout-à-coup, je faisais partie de quelque chose plus grand que moi.

 

 

 

De Tyanboche à Dingboche et seconde acclimatation

 

 

Au moment où René pensait que j’allais très bien, j’ai décidé que nous ne marchions que pour un exercice d’acclimatation; je me suis dit que je n’irais pas plus haut. C’est aussi à ce moment que nous avons connu Are un peu plus, et Icklas (pas certaine de l’orthographe – mille excuses). Are vient de la Caroline du nord, et comme guide, Icklas essaie d’aider Are à survivre tout au long de sa randonnée. Mais comme c’est le premier trek d’Are, tout est compliqué et fatiguant.

 

Au début, nous devions être avec Are, mais comme il a choisi un trek plus long, nous avons été séparés au départ. Icklas et Hom travaillent pour la même agence de voyage, et il semble qu’Icklas connaisse des tours écourtés régulièrement, ce qui lui est arrivé encore une fois.

 

À un moment donné au cours de notre montée d’acclimatation, j’ai décidé que René et notre porteur, Prim, pouvaient continuer sans moi. J’allais les attendre. Aussitôt qu’ils sont repartis, je me suis étendue à flanc de montagne et suis aussitôt tombée endormie. Environ une heure plus tard, les gars sont revenus et nous avons poursuivi la descente. L’exercice d’acclimatation dura 3 heures pour moi et 4 heures pour les gars. Durant les 2 heures de montée , l’inclinaison était très prononcée, aucun répit.

 

 

 De Dingboche à Lobuche

 

 

Longue, longue marche dans un désert entouré de montagnes. Nous avons croisé un mémorial aux sherpas et grimpeurs morts sur la montagne. Cela nous a rappelé la fragilité de la vie, particulièrement quand les nuages se fâchent. Un moment touchant, surtout sachant que la plupart des morts surviennent en descente, alors que le rêve est atteint, quand les gens cessent de guetter les signaux que leur corps pourrait leur transmettre (arrête, ne va pas plus loin, mange…).

 

L’affiche de la douche à Lobuche était un vulgaire attrape-touristes.

 

 

De Lobuche à Gorakshep

 

La marche jusqu’à Gorakshep ne fut pas tellement longue (2.25 heures) mais cette journée-là, nous devions nous rendre au camp de base de l’Everest, notre destination.

 

Arrivés à Gorakshep, nous avions à choisir entre une chambre en plein campement, sans fenêtre, ou une autre dans l’extension de la maison (beaucoup plus froide, mais avec fenêtre). Nous avons réalisé alors que le trek touchait à sa fin.

 

 

Camp de base de l’Everest (5,320m)

 

 

Nous nous sommes rendus jusqu’au Népal pour voir le camp de base de l’Everest, et nous y étions. En chemin, des gens nous avaient témoigné leur désappointement au sujet du site, puisque passé le signe EBC, il n’y a plus rien à voir.

 

Au premier camp, il y avait une note demandant à ceux qui n’allaient pas jusqu’au sommet de passer leur chemin. On nous a dit que les campements plus éloignés se montraient plus cordiaux. Nous n’avons pas passé l’indication pour toutes sortes de raison. Le but était de voir l’alignement de tentes, et la vue était bien de loin. À noter, du camp de base, on ne peut pas voir l’Everest.

 

Nous nous sommes rendus jusqu’au Népal pour voir le camp de base de l’Everest, et nous y étions. Je crois que le site peut se montrer aussi décevant que les gens le veulent bien. Pour nous, puisque nous n’avions pas passé beaucoup de temps au sommet du Kilimandjaro, il était important de s’arrêter et d’apprécier, prendre des photos et parler aux gens.

 

Un type que nous avons revu plus tard sur le Kala Patthar avait un message pour sa mère (la fête des mères approchait), un autre pour sa copine – les deux mots écrits sur du papier rose. Une fille du Colorado s’est fait photographier avec plein de toutes sortes de produits, je crois bien lui avoir permis de financer son voyage en prenant quelques photos d’elle et de ses affaires.

 

Le temps s’arrête à EBC. Je ne peux que m’imaginer ce que ça doit être au sommet.

 

 

 

Kala Patthar (5,540m)

 

 

La véritable observation allait avoir lieu le lendemain matin. Réveillés à 4h30, nous avons quitté le campement à 5hr. Durant la nuit, il avait neigé laissant environ 2 pouces de neige au sol, ce qui a rendu la marche matinale magique (mais difficile néanmoins).

 

Je n’arrivais pas à trouver un rythme décent en montée. J’arrêtais aux 10 minutes pour respirer, boire, ou toute autre raison que je pouvais imaginer (regarder en bas, en haut, prendre des photos…). Possible que j’étais plus affectée par l’altitude que je voulais bien le croire.

 

Le chemin était particulièrement escarpé. En 2 heures, nous avons monté 415 mètres. Je m’étais imaginé une comptine qui défilait dans ma tête autant de fois que je pouvais tenir entre deux arrêts. Au sommet, le sentier s’est transformé en un champ d’énormes pierres glissantes. Mais nous sommes finalement parvenus en haut, la vue était à couper le souffle.

 

Tandis qu’il neigeait sur Gorakshep, on nous a dit que la température était mauvaise à Lukla où l’aéroport fut fermé pendant deux jours. L’aéroport de Lukla est le lien principal avec Katmandou. Si les avions et les hélicoptères sont cloués au sol, l’autre option est la marche – une marche de 8 jours.

 

 

De Gorakshep à Pheriche

 

Le premier jour en descente, le paysage était différent à cause de la neige. Il n’était pas encore temps de dire au revoir, mais rapidement viendrait le moment de le faire. Puisque nous redescendions presque par le même chemin que nous avions monté, les lieux nous ont semblé familiers tout au long de la descente. Combien de fois me suis-je retournée pour regarder une dernière doit les paysages dont j’avais gardé souvenir? Au revoir et merci à ce qui a fait en sorte que je me sente différente sur ce sentier magique.

 

Une demi-heure à peine après notre arrivée à Lukla à la toute fin de notre escalade, il s’est mis à tomber des cordes.

 

 

 

Visite de Kathmandu et environs

Boudhanath

 

Boudhanath est un des lieux sacrés du Népal. C’est le plus gros stupa (centre de prière) au Népal. Des réfugiés tibétains vivent autour. Une mini-cité.

 

Katmandou – Pashupatinath

 

 

Le temple Pashupatinah est le plus grand temple de Lord Shiva dans le monde et est perçu comme étant le plus sacré. C’est également le plus vieux temps de Katmandu, érigé au 5àme siècle.

 

Plusieurs indous vont à Pashupatinath, espérant y être incinérés. Seuls les indous peuvent entrer dans le temple, les non-indous sont invités à assister aux cérémonies de l’autre côté de la rivière. On nous a raconté que ceux qui se présentent à la porte du temple doivent connaître le jour de leur mort. S’ils sont toujours vivants après la journée prévue, ils sont remerciés.

 

Nous avons vu une femme se laver les cheveux dans la rivière sacrée – un choc culturel pour nous.

 

Des saints hommes barbouillés de jaune et de rouge peuvent être vus partout sur le site.

 

L’odeur des corps brûlés est très persistante. C’est probablement le souvenir le plus marquant de la visite.

 

Katmandou – Patan

 

 

Le carré Durbar dans la vieille ville (Patan) comprend des joyaux d’architecture bâtis au fil des siècles, représentant 4 royaumes. Environ 50 temples peuvent être vus dans Durbar square. C’est là que nous devions acheter les bols chantants.

 

Quand nous sommes entrés dans la minuscule boutique, après quelques mots échangés avec notre accompagnateur, le proprio m’a demandé de m’asseoir. Il a placé un bol métallique sur ma tête et s’est mis à cogner dessus.

 

J’avais évoqué l’idée de rapporter des bols chantants comme souvenir (juste pour moi je veux dire), bientôt nous décidâmes que ce serait notre thème de cadeau. On a rapporté des bols pour les enfants et petits-enfants de René (en plus de mes bols) ce qui a fini par faire beaucoup de métal à transporter dans nos sacs à dos, avec lesquels on a dû passer la sécurité dans différents aéroports, certains plus difficiles que d’autres. On a failli être pris pour faire une démo à une dame à la sécurité aux Indes qui n’avait jamais entendu parler de bols chantants.

 

Les temples hindous ne sont fréquentés que par les hindous, mais les temples bouddhistes sont ouverts à tous.

 

 

Kathmandu – Bhaktapur

 

 

Maison de l’art traditionnel et de l’architecture, c’est la ville aux mille puits. Nous avons eu la chance de visiter l’école de Lama Thanka, une manière inspirée des tibétains de peindre des mandalas.

 

Bouddha est né au Népal et mort aux Indes. Son père l’a d’abord gardé éloigné du mal, de la mort, et toutes les choses désagréables que les humains doivent endurer, puisqu’il ne voulait pas que son fils devienne un saint, comme on lui avait prédit. Ce n’est qu’à l’âge de 29 ans que Siddharta Buddha fut mis en contact avec la maladie, pauvreté, etc, et qu’il décida alors malgré l’avis de son père à consacrer son existence à soigner les gens. Bon, je ne suis pas la meilleure vulgarisatrice de la vie de Buddha, mais c’est intéressant à lire.

 

Chaîne logistique

 

 

Dans notre monde de juste-à-temps, comment les denrées peuvent-elles se rendre jusqu’à tous les refuges sur le sentier du camp de base dans des délais raisonnables? En utilisant des ânes, yaks, hommes et hélicoptères. Le métal utilisé dans la construction des ponts est transporté par hélicos, mais presque tout le reste se transporte à dos d’homme ou d’animaux.

 

De Lukla à Namche, il n’y a pas de yak puisqu’ils ne peuvent passer un passage étroit. Ils utilisent alors une variété plus petite de yaks. En fait, ce passage étroit est juste après le pont Hillary, c’est un escalier de ciment, grugé par le temps, que nous avons trouvé très inconfortable à descendre. Au retour, nous avons vu un troupeau d’ânes descendre le même escalier – on sentait leur crainte.

 

Cela a pris un moment à ce groupe d’ânes pour descendre. Alors on a pu monter les escaliers. Mais comme on s’y engagea, voilà que nous étions arrêtés par un groupe d’hommes transportant des feuilles de bois de 4’*8′. Ils n’avaient pas tellement d’espace pour manoeuvrer dans les marches.

 

Compte tenu de la largeur des sentiers, nous nous sommes demandé ce qui arrivait quand 2 troupeaux arrivaient face à face. Cela semble facile à gérer d’après ce que nous avons vu.

 

 

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